Corot

Jean-Baptiste Camille Corot naît à Paris le 16 juillet 1796 dans une famille de commerçants aisés tenant une boutique de modes réputée. Après des études sans éclat et un apprentissage peu concluant chez des marchands de drap, il obtient en 1822 l’autorisation paternelle d’embrasser la carrière de peintre, bénéficiant d’une rente familiale qui lui permet de vivre sans contrainte économique. Il entre dans l’atelier du paysagiste néoclassique Achille Etna Michallon qui l’encourage à travailler en plein air, puis, après la mort prématurée de ce dernier, poursuit sa formation avec Jean-Victor Bertin. Il voyage longuement en France et séjourne à trois reprises en Italie, peignant des paysages sur le motif et devenant l’un des premiers artistes à travailler dans le village de Barbizon, dont il est considéré comme l’un des fondateurs de l’école. Passant longtemps pour un peintre amateur, il n’est reconnu que vers 1850 et participe régulièrement aux Salons avec des compositions mythologiques, bibliques et des paysages. Connu pour sa philanthropie remarquable, notamment envers Daumier et la veuve de Millet, il meurt à Paris le 22 février 1875. Parfois appelé le père de l’impressionnisme, son œuvre aux recherches lumineuses et son travail sur le motif anticipent ce mouvement tout en restant fidèle à la tradition néoclassique.

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